Une nouvelle affaire de corruption éclabousse les plus hautes sphères de l’État comorien. Le chef de la police nationale ainsi que le secrétaire général du ministère de l’Intérieur figurent parmi les personnes récemment inculpées dans une vaste affaire de falsification de documents officiels, selon une déclaration du ministre de l’Intérieur.
Les faits reprochés portent sur la fabrication frauduleuse de passeports comoriens, impliquant des accusations de « faux et usage de faux ». Cette affaire soulève de sérieuses préoccupations sur l’intégrité des institutions chargées de la sécurité nationale.
Face à la gravité de la situation, le gouvernement a ordonné l’arrêt immédiat de la production de passeports, une décision exceptionnelle qui reflète l’ampleur du scandale. Les autorités promettent une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur ce réseau de falsification présumé.
Cette affaire remet en question la gestion des documents officiels dans le pays, et les observateurs s’inquiètent déjà des répercussions possibles, tant sur le plan national qu’international, notamment en matière de crédibilité diplomatique et de contrôle aux frontières.