Moroni, avril 2025 – Dans un monde en constante évolution technologique, l’intelligence artificielle (IA) s’impose progressivement comme un levier incontournable de développement. Considérée à l’échelle mondiale comme l’une des plus grandes avancées de l’humanité, l’IA suscite un intérêt croissant dans de nombreux pays, et les Comores n’échappent pas à cette dynamique.
C’est dans ce contexte que la Fondation Haki Hazi a organisé, le vendredi dernier à Moroni, la deuxième session de formation dédiée à la pratique de l’intelligence artificielle. Cette initiative vise à initier les participants aux fondamentaux de l’IA, à ses applications concrètes, et à encourager l’intégration de cette technologie dans les différents secteurs clés du pays.
Un intérêt institutionnel croissant
La formation a rassemblé un public diversifié, incluant des jeunes professionnels, des étudiants ainsi que des représentants d’institutions publiques. Plusieurs autorités locales ont marqué leur présence, témoignant ainsi de l’intérêt grandissant que suscite l’intelligence artificielle auprès des décideurs et des acteurs du développement national.
Les organisateurs ont souligné l’importance de former les nouvelles générations aux outils numériques avancés afin de préparer le pays à relever les défis de demain. L’intelligence artificielle, ont-ils rappelé, représente un atout majeur pour améliorer l’efficacité des services, renforcer la compétitivité des entreprises et soutenir les politiques publiques basées sur les données.
Vers une stratégie nationale en IA ?
Cette session s’inscrit dans une vision plus large visant à promouvoir l’adoption de technologies innovantes aux Comores. La Fondation Haki Hazi ambitionne d’en faire un axe stratégique pour l’éducation, la gouvernance, l’économie et l’innovation sociale.
Les participants, visiblement motivés, ont exprimé leur volonté de voir ces formations se multiplier et s’élargir à d’autres régions de l’archipel. À l’issue de la session, plusieurs pistes ont été évoquées pour renforcer la collaboration entre acteurs publics, privés et associatifs en faveur d’un écosystème numérique inclusif et durable.